jueves, 14 de abril de 2016

AUDIENCE PUBLIQUE " La persistance du paramilitarisme : Sans garanties, aucune paix sera durable. "





AUDIENCE PUBLIQUE

" La persistance du paramilitarisme : Sans garanties, aucune paix sera durable. "

CONTEXTE

En dépit de la « démobilisation » des Autodefensas Unidas de Colombia - AUC entre 2005 et 2006. Les organisations et les communautés ont continué les dénonciations sur la persistance des violations des droits de l'homme par les personnes qui ne sont pas entrées dans le processus de démobilisation.  Démobilisés qui ont continué dans les structures de guerre et de nouveaux membres. Au cours des dernières années, nous avons eu une augmentation de l'activité paramilitaire en correspondance aux progrès réalisés dans la table de dialogue de la Havane entre le gouvernement national et la guérilla des FARC –EP, dialogue qui cherche la fin du conflit. Ce phénomène de violence, bien qu'il ait un caractère général, a frappé certaines régions où les formes systématiques de violation des droits de l’homme sont fondées sur la continuité des mécanismes et des pratiques de contrôle et domaine territorial.

En 2014, les groupes paramilitaires successeurs étaient présents dans au moins 387 municipalités dans 30 départements. Ces derniers mois, les structures paramilitaires ont étendue et augmenté sa présence dans les territoires, en même temps que le numéro des troupes ont accru. Ceci a impliqué le recrutement illégal, intensifié dans les régions et peut-être liée à l’assassinat et les massacres des jeunes qui refusent d’appartenir à ces groupes. De plus, les grands groupes d'hommes armés qui se disent, dans la plupart des cas, parti des Autodefensas de la Colombie Gaitanistas réalisent des menacés et attaqués civils.

La nouvelle re-configuration de ces structures a été soutenue par la sortie de prison d'anciens chefs paramilitaires, sorties qui se déroulent depuis l'année dernière.  Dans de nombreuses municipalités où les groupes paramilitaires entraînent un plan de contrôle territorial, les communautés ont dénoncé qu’ils affirmaient : « Le chef vient ici pour mettre de l'ordre[1] ». L'un de ces cas s’est passé en Chocó, où il se faisait référence à  " l'allemand" qui a été libéré de prison en juillet en 2015[2].

Egalement l'année dernière ont été libérées cinq autres anciens chefs paramilitaires: Rodrigo Pérez Alzate, alias Julian Bolivar, Arnubio Triana Mahecha, alias Botalon, Uber Enrique Banquez Martinez, alias Juancho Dique,  Edward Cobos Tellez, alias Diego Vecino, Juan Francisco et Prada Márquez , alias Juancho Prada[3]; et les cas continuent  d’augmenter en 2016 avec la récente libération de Ramon Isaza, alias le Vieux[4]. Cela vaut également pour les 3.600 paramilitaires qui ont adopté la loi de Justice et Paix, lesquels vont quitter la prison dans la plupart des cas, sans même avoir été condamnés[5]. Selon le Rapport XI de suivi au paramilitarisme d’Indepaz, publié en décembre dernier, il y a quatre grandes structures et d’autres dans le processus de restructuration.  Entre 2014 et 2015, ils ont été commis des actes violents dans le tiers partis des municipalités du pays.  Ce qui reflète largement que le phénomène est répandu pour tout le territoire Colombien. Celui-ci responsable d'une partie importante de la violence dans le pays y comprit les violations et les attaques sur les droits des dirigeants sociaux et politiques du pays.

Le refus par la part du gouvernement sur l'existence de groupes paramilitaires, déclarant qu'il existe seulement des bandes criminelles (Bacrim). Empêche la confrontation au paramilitarisme et la construction d’une vraie solution au problème. Du même, la question ne se réduit pas aux groupes des paramilitaires armés, sinon la constitution des structures pour leur part et   aussi par le soutien qui ces reçoit pour des niveaux économiques et politiques locaux et nationaux, qui favorisent leurs pouvoirs financiers.

Le Paramilitarisme est la façon dont les élites économiques et sociales ont répondu dans le pays aux demandes populaires pour des conditions de vie améliorées.  Par milieu de celui-ci ils ont réussi à concentrer le pouvoir économique et politique régionale. Donc il est nécessaire l’inclure dans l'analyse des réseaux de patronage, les formes de dépossession des terres, leurs relations avec les structures armées de l'État (ou l'acquiescement d'entre eux) et des économies illégales. En ce sens, affronter le phénomène paramilitaire en Colombie exige d'aller au-delà de l'identification univoque du groupe armé ; il nous faut des solutions intégrées qui incluent toutes les dimensions du phénomène paramilitaire.

La construction d’une paix stable et durable en Colombie exige d’affronter les structures paramilitaires pour les arrêter. Seulement ainsi nous pourrons garantisse la sécurité des communautés. Ainsi que celle-là des anciens combattants qui se seront démobilisés et  intégrés à la communauté civile après les dialogues de la paix. Telle est la position détenue par les FARC -EP à La Havane, raison pour laquelle s’est installé une commission, dirigée par le général (r) Oscar Naranjo et Pablo Catatumbo afin d’aborder la question et de proposer un accord pour répondre au phénomène où le principal obstacle est le refus du gouvernement d'accepter l'existence de paramilitarisme et de réduire les bandes criminelles (BACRIM).

Compte tenu de ce qui a été présenté ici, nous considérons qu'il est nécessaire de tenir une audience publique pour permettre la visibilité de la situation actuelle concernant le paramilitarisme. Clarifier la façon dont lÉtat tat répond ou ne répond pas à ceci et proposer des recommandations à La Havane pour soumettre des possibles solutions face au paramilitarisme.

OBJECTIFS
• La visualisation du phénomène paramilitaire dans les régions, sa configuration et les modes d’action dans le cadre du processus de paix.
• Déterminer ce qui a été la responsabilité de l'État contre l'activité paramilitaire.
Établir les réponses de l’État face à la crise humanitaire dans les régions du pays. Produit d’incursions et persécutions systématiques à la population de ces régions par les groupes paramilitaires.
• Identifier la relation entre l'activité paramilitaire et les intérêts économiques qu'ils ont dans les régions.
• Générer des recommandations à la table de la Havane sur la nécessité du démonte des structures de soutien du paramilitarisme.

Organisations qui convoquent: Coordinación Agrominera del Noroccidente y Magdalena Medio Colombiano, el Comité Permanente por la Defensa de los Derechos Humanos (CPDH), la Asociación Nacional de Zonas de Reserva Campesina (ANZORC), la Fundación por la Defensa de los Derechos Humanos y el DIH del Oriente Colombiano(DHOC), la Comisión Nacional de Derechos Humanos del Movimiento Político y Social Marcha Patriótica.

Organisations qui participent: Corporación Acción Humanitaria por la Convivencia y la Paz del Nordeste Antioqueño (CAHUCOPANA), Asociación de Hermandades Agroecológicas y Mineras de Guamocó (AHERAMIGUA), Proceso de Unidad Popular del Sur Occidente Colombiano (PUPSOC), Corporación Regional para la defensa de los Derechos Humanos (CREDHOS), Caguán Vive, Asociación Campesina del Catatumbo (ASCAMCAT), Comisión intereclasial de Justicia y Paz,  Red De Derechos Humanos Del Suroccidente Colombiano Francisco Isaías Cifuentes (REDDHFIC), Federación Sindical Unitaria Agropecuaria –(FENSUAGRO) Mesa de Unidad Cívico Agrario y Popular del Oriente Colombiano (MUCAPOC), Movimiento Nacional de Víctimas de Crímenes de Estado (MOVICE), Asociación Campesina de San José de Apartado (ACASA), Asociación Campesina para el Desarrollo del Alto Sinú (ASODECAS), Red de Derechos Humanos del Putumayo, Asociación Colombiana de Estudiantes Universitarios (ACEU) y Federación de Estudiantes Universitarios (FEU).  

Soutien: Christian Aid




[1] http://justiciaypazcolombia.com/Reactivacion-paramilitar-con-asesinatos-amenazas-y-control-de-uso-de-la-tierra
[2] http://www.elcolombiano.com/colombia/alias-el-aleman-salio-de-la-carcel-de-itagui-LX2426481
[3] http://www.eltiempo.com/politica/justicia/exjefes-paramilitares-libres-juancho-prada-sale-de-prision/16402773
[4] http://www.eltiempo.com/politica/justicia/exjefes-paramilitares-libres-juancho-prada-sale-de-prision/16402773
[5] http://www.semana.com/nacion/articulo/paramilitares-que-saldran-cobijados-por-la-ley-de-justicia-paz/371920-3

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