AUDIENCE PUBLIQUE
" La persistance du paramilitarisme : Sans
garanties, aucune paix sera durable. "
CONTEXTE
En dépit de la «
démobilisation » des Autodefensas Unidas de Colombia - AUC entre 2005 et 2006.
Les organisations et les communautés ont continué les dénonciations sur la
persistance des violations des droits de l'homme par les personnes qui ne sont
pas entrées dans le processus de démobilisation. Démobilisés qui ont continué dans les
structures de guerre et de nouveaux membres. Au cours des dernières années,
nous avons eu une augmentation de l'activité paramilitaire en correspondance
aux progrès réalisés dans la table de dialogue de la Havane entre le
gouvernement national et la guérilla des FARC –EP, dialogue qui cherche la fin
du conflit. Ce phénomène de violence, bien qu'il ait un caractère général, a
frappé certaines régions où les formes systématiques de violation des droits de
l’homme sont fondées sur la continuité des mécanismes et des pratiques de contrôle
et domaine territorial.
En 2014, les
groupes paramilitaires successeurs étaient présents dans au moins 387
municipalités dans 30 départements. Ces derniers mois, les structures
paramilitaires ont étendue et augmenté sa présence dans les territoires, en
même temps que le numéro des troupes ont accru. Ceci a impliqué le recrutement
illégal, intensifié dans les régions et peut-être liée à l’assassinat et les
massacres des jeunes qui refusent d’appartenir à ces groupes. De plus, les
grands groupes d'hommes armés qui se disent, dans la plupart des cas, parti des
Autodefensas de la Colombie Gaitanistas réalisent des menacés et attaqués
civils.
La nouvelle re-configuration
de ces structures a été soutenue par la sortie de prison d'anciens chefs
paramilitaires, sorties qui se déroulent depuis l'année dernière. Dans de nombreuses municipalités où les
groupes paramilitaires entraînent un plan de contrôle territorial, les
communautés ont dénoncé qu’ils affirmaient : « Le chef vient ici pour
mettre de l'ordre[1] ».
L'un de ces cas s’est passé en Chocó, où il se faisait référence à " l'allemand" qui a été libéré de
prison en juillet en 2015[2].
Egalement
l'année dernière ont été libérées cinq autres anciens chefs paramilitaires:
Rodrigo Pérez Alzate, alias Julian Bolivar, Arnubio Triana Mahecha, alias
Botalon, Uber Enrique Banquez Martinez, alias Juancho Dique, Edward Cobos Tellez, alias Diego Vecino, Juan
Francisco et Prada Márquez , alias Juancho Prada[3];
et les cas continuent d’augmenter en
2016 avec la récente libération de Ramon Isaza, alias le Vieux[4].
Cela vaut également pour les 3.600 paramilitaires qui ont adopté la loi de
Justice et Paix, lesquels vont quitter la prison dans la plupart des cas, sans
même avoir été condamnés[5].
Selon le Rapport XI de suivi au paramilitarisme d’Indepaz, publié en décembre
dernier, il y a quatre grandes structures et d’autres dans le processus de
restructuration. Entre 2014 et 2015, ils
ont été commis des actes violents dans le tiers partis des municipalités du
pays. Ce qui reflète largement que le
phénomène est répandu pour tout le territoire Colombien. Celui-ci responsable
d'une partie importante de la violence dans le pays y comprit les violations et
les attaques sur les droits des dirigeants sociaux et politiques du pays.
Le refus par la
part du gouvernement sur l'existence de groupes paramilitaires, déclarant qu'il
existe seulement des bandes criminelles (Bacrim). Empêche la confrontation au
paramilitarisme et la construction d’une vraie solution au problème. Du même,
la question ne se réduit pas aux groupes des paramilitaires armés, sinon la
constitution des structures pour leur part et
aussi par le soutien qui ces
reçoit pour des niveaux économiques et politiques locaux et nationaux, qui
favorisent leurs pouvoirs financiers.
Le
Paramilitarisme est la façon dont les élites économiques et sociales ont
répondu dans le pays aux demandes populaires pour des conditions de vie améliorées. Par milieu de celui-ci ils ont réussi à
concentrer le pouvoir économique et politique régionale. Donc il est nécessaire
l’inclure dans l'analyse des réseaux de patronage, les formes de dépossession
des terres, leurs relations avec les structures armées de l'État (ou
l'acquiescement d'entre eux) et des économies illégales. En ce sens, affronter
le phénomène paramilitaire en Colombie exige d'aller au-delà de
l'identification univoque du groupe armé ; il nous faut des solutions intégrées
qui incluent toutes les dimensions du phénomène paramilitaire.
La construction
d’une paix stable et durable en Colombie exige d’affronter les structures
paramilitaires pour les arrêter. Seulement ainsi nous pourrons garantisse la
sécurité des communautés. Ainsi que celle-là des anciens combattants qui se
seront démobilisés et intégrés à la
communauté civile après les dialogues de la paix. Telle est la position détenue
par les FARC -EP à La Havane, raison pour laquelle s’est installé une
commission, dirigée par le général (r) Oscar Naranjo et Pablo Catatumbo afin d’aborder
la question et de proposer un accord pour répondre au phénomène où le principal
obstacle est le refus du gouvernement d'accepter l'existence de paramilitarisme
et de réduire les bandes criminelles (BACRIM).
Compte tenu de
ce qui a été présenté ici, nous considérons qu'il est nécessaire de tenir une
audience publique pour permettre la visibilité de la situation actuelle
concernant le paramilitarisme. Clarifier la façon dont l’État tat
répond ou ne répond pas à ceci et proposer des recommandations à La Havane pour
soumettre des possibles solutions face au paramilitarisme.
OBJECTIFS
• La
visualisation du phénomène paramilitaire dans les régions, sa configuration et
les modes d’action dans le cadre du processus de paix.
• Déterminer ce
qui a été la responsabilité de l'État contre l'activité paramilitaire.
• Établir
les réponses de l’État
face à la crise humanitaire dans les régions du pays. Produit d’incursions et
persécutions systématiques à la population de ces régions par les groupes paramilitaires.
• Identifier la
relation entre l'activité paramilitaire et les intérêts économiques qu'ils ont
dans les régions.
• Générer des
recommandations à la table de la Havane sur la nécessité du démonte des
structures de soutien du paramilitarisme.
Organisations qui convoquent: Coordinación
Agrominera del Noroccidente y Magdalena Medio Colombiano, el Comité Permanente
por la Defensa de los Derechos Humanos (CPDH), la Asociación Nacional de Zonas
de Reserva Campesina (ANZORC), la Fundación por la Defensa de los Derechos
Humanos y el DIH del Oriente Colombiano(DHOC), la Comisión Nacional de Derechos
Humanos del Movimiento Político y Social Marcha Patriótica.
Organisations qui
participent:
Corporación Acción Humanitaria por la Convivencia y la Paz del Nordeste
Antioqueño (CAHUCOPANA), Asociación de Hermandades Agroecológicas y Mineras de
Guamocó (AHERAMIGUA), Proceso de Unidad Popular del Sur Occidente Colombiano
(PUPSOC), Corporación Regional para la defensa de los Derechos Humanos
(CREDHOS), Caguán Vive, Asociación Campesina del Catatumbo (ASCAMCAT), Comisión
intereclasial de Justicia y Paz, Red De
Derechos Humanos Del Suroccidente Colombiano Francisco Isaías Cifuentes (REDDHFIC), Federación
Sindical Unitaria Agropecuaria –(FENSUAGRO) Mesa de Unidad Cívico Agrario y
Popular del Oriente Colombiano (MUCAPOC), Movimiento Nacional de Víctimas de
Crímenes de Estado (MOVICE), Asociación Campesina de San José de Apartado (ACASA),
Asociación Campesina para el Desarrollo del Alto Sinú (ASODECAS), Red de
Derechos Humanos del Putumayo, Asociación Colombiana de Estudiantes
Universitarios (ACEU) y Federación de Estudiantes Universitarios (FEU).
Soutien:
Christian Aid
[1]
http://justiciaypazcolombia.com/Reactivacion-paramilitar-con-asesinatos-amenazas-y-control-de-uso-de-la-tierra
[3]
http://www.eltiempo.com/politica/justicia/exjefes-paramilitares-libres-juancho-prada-sale-de-prision/16402773
[4]
http://www.eltiempo.com/politica/justicia/exjefes-paramilitares-libres-juancho-prada-sale-de-prision/16402773
[5]
http://www.semana.com/nacion/articulo/paramilitares-que-saldran-cobijados-por-la-ley-de-justicia-paz/371920-3
No hay comentarios:
Publicar un comentario